Saturday, January 24, 2009
CV de Henri-Jacques CITROËN

HENRI J. CITROËN
Nacido el 5 de diciembre de 1953, en Madrid (España)
Hijo de Bernard Citroën y nieto de André Citroën
Tres hijos
Nacionalidad Francesa
ESTUDIOS
· Ecole Sainte-Geneviève (Versailles, Francia) : preparación a los concursos nacionales de las Grandes Escuelas de Administración de Empresas, Comercio y Economía (1970-1972)
· Graduado de H.E.C (Ecole des Hautes Etudes Commerciales / Francia) en 1975
· Diplomado (DEUG) de Derecho en la Universidad de Paris-Sceaux en 1975
EXPERIENCIA PROFESIONAL
· 1976-1978: Asesor del Presidente de la Comisión de Economía de la Cámara de Diputados de Venezuela (cumpliendo el servicio militar francés)
· 1978-1980: Gerente General de BATPARIS (filial del grupo francés BCB), empresa dedicada a implantar compañías francesas en Venezuela.
· 1980: Creación de REPRESENTACIONES HENRI J. CITROËN, empezando con la representación del grupo siderúrgico francés USINOR.
· Desde 1982, ampliación de la lista de representaciones industriales con estas especialidades :
- Aceros inoxidables y aceros especiales (Usinor Industeel, Ugine-Savoie Imphy, Sprint Metal, La Meusienne, IMS-Abraservice, siderúrgica belga ALZ, Manoir Industries, etc.)
- Cobre y aleaciones de cobre (KME-Tréfimétaux)
- Materias primas : Houillères du Bassin de Lorraine, Péchiney Electrométallurgie, Brandeis Intsel, etc.
- Equipos y Maquinarias (CMD Engrenages et Réducteurs, Dragon-Babbitless, SEEE-Société d'Etudes et d'Entreprises Electriques, etc.)
· Desde 1988, representación de Bernardaud (Porcelaines de Limoges)
· Desde 1996 : presidente de HENRI J. CITROËN Y ASOCIADOS, empresa de importación y distribución de vinos y espirituosos (Champagne Taittinger)
· 1997-2005 : Director de TOTAL OIL AND GAS VENEZUELA (filial del grupo Total), encargado de las Relaciones Institucionales y de la Comunicación.
· Desde 2003, Asesor de Relaciones Institucionales de grupos industriales (Total Venezuela, Ypergas, Proactiva Medio Ambiente, Holcim, Sanofi Aventis, Lafarge, L'Oréal, General de Servicios Salud Venezuela, Cestaticket Accor, etc.)
ACTIVIDADES DIVERSAS
· Julio de 1985: Organización del viaje a Venezuela de Raymond Barre, ex Primer Ministro de Francia y candidato presidencial.
· De 1974 a 1988: Artículos sobre la economía de Venezuela en los periódicos franceses Le Figaro y La Tribune de l'Expansion, reproducidos en la prensa venezolana.
TITULOS
Desde 1987, Consejero del Comercio Exterior de Francia (nominación del Ministro de Comercio Exterior). Desde noviembre 2009, presidente de la Seccion Venezuela de los Consejeros de Comercio Exterior
DIVERSOS
Miembro del club de Polo (París) y del Altamira Tennis Club (Caracas)
Deportes : Tenis
Hobby : organizar expediciones en zonas de Naturaleza virgen
Idiomas : francés, castellano, inglés
Mon mariage avec Delphine Vos, le 21 mars 2008
Mariage de Delphine et Henri le 21 mars 2008
DISCOURS DE JEAN-MARIE GUILLERMOU
Mon cher Henri,
Ma chère Delphine,
Mesdames et Messieurs, chers amis, queridos amigos,
Je me disais que parler après Henri c’est un peu comme évoquer la cascade du bois de Boulogne après le salto Angel mais enfin… face à un tel évènement historique, celui du mariage de Henri et de Delphine, Mesdames et Messieurs force est de mettre chapeau bas !
Chapeau bas d’abord devant tes discours, Henri… Certes ils ne durent pas 6h et plus, comme ceux d’un certains Hugo (pas Victor), mais tu as le don de toujours trouver le mot juste, la citation qui fait mouche, la parole qui émeut et l’humour qui frappe l’esprit. Bref ce qui manque généralement, en plus du temps, à ceux dont tu fus le nègre infatigable et auxquels je me flatte d’avoir appartenu !. Je parle à l’imparfait mais pas le moindre doute ne planera sur mon speech de ce soir, hélas !...
Je me rappelle ainsi commencer à Caracas devant un parterre d’officiels mon premier discours en espagnol, que tu m’avais donc préparé, en expliquant que j’espérais être capable de comprendre dans six mois ce que j’étais en train de lire !
Ou bien, devant le gratin de Caracas médusé, expliquer tout le bien que je pensais de l’utilisation du fil dentaire dans la confection des maillots de bains des jeunes filles vénézuéliennes...
Cela ne s’oublie pas !!
Chapeau bas Henri à ton côté aventurier, tu as de qui tenir il est vrai et à côté de toi Humbolt n’est pas grand chose !
Ne peuvent hélas comprendre ici que ceux qui, comme nombre d’entre nous ce soir, ont dû faire face avec courage, vaillance et souvent abnégation à la moiteur infernale de la jungle amazonienne dans laquelle tu nous entraînais. Ces expéditions, c’était à la fois la Mission Citroën et ta Croisière verte.
Et nous,
• menacés de toutes parts par les loutres et les tortues mata-mata, par les piranhas que tu nous forçais à pêcher, par ces migales et ces grenouilles mortelles qui nous poursuivaient,
• traversant sous l’attaque persistante de moustiques kamikazes des torrents tumultueux ou des lagunes recouvertes de mangrove hostile où il fallait se baisser à chaque branche dans nos pirogues effilées et à l’équilibre ô combien instable,
• là enfin où la main de l’homme n’avait quasiment jamais mis le pied,
• escalant des cascades du haut desquelles certains d’entre nous n’hésitaient pas à se jeter dans le vide pour échapper à la torpeur de la chaleur tropicale tandis que d’autres subissaient la torture des massages des jacuzzi géants des chutes d’eau frémissante,
• naviguant la nuit à la lueur des yeux des crocodiles et criant avec les piranhas qui giclaient dans les pirogues
nous risquions nos vies à chaque pas, à chaque coup de rame, menacés de noyade dans chaque rivière, nos peaux meurtries à vif par la brûlure des coups de soleil et de la prétendue lithothérapie des rochers réchauffés sur lesquels nous nous allongions un peu pour tenter en vain de récupérer…
Et quand, par miracle, nous arrivions à revenir indemnes le soir au campement, il nous fallait encore subir l’absorption de breuvages aux noms étranges comme caipirinha ou autres Taittinger et déjà subir tes discours dans lesquels tu nous distribuais avec une très grande cruauté et selon un scénario bien rôdé une série de cartons jaunes ou rouges retraçant sans pitié nos performances de la journée…
Et pauvres de nous comme ô combien de marins, combien de capitaines qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, nous revenions à chaque fois pacifiés et émus des rencontres que tu organisais, avec une nature époustouflante et avec des amis choisis avec qui nous partagions le bonheur précieux et le luxe inouï de ces moments uniques.
Ce que tu nous as fait subir, Henri reste à jamais gravé dans nos cœurs et j’ai bien peur que tu profites honteusement du fait que cela, nous ne pourrons jamais te le rendre !!
Chapeau bas, Henri !
Chapeau bas aussi à Delphine !
Delphine, je veux saluer en toi l’esprit conquistador bolivarien. Tous les quasi-guérilleros que nous sommes devenus sous l’influence de Henri, connaissent le mot célèbre du Libertador qui disait :
"Si la nature s'oppose à nos desseins nous la combattrons et nous ferons en sorte qu'elle nous obéisse".
Eh bien Delphine ton opiniâtreté est aujourd’hui récompensée, le bel Henri tombe enfin dans tes filets et ce fut de la pêche au gros !... Delphine, il y a en toi à la fois du pêcheur d’Islande et du corsaire breton !. Contrairement au Libertador dont la lutte a plutôt fini en eau de boudin, ce combat de titan toi tu l’as gagné et ton triomphe aujourd’hui resplendit à jamais au firmament de ta gloire éternelle.
Et voila, qu’en plus, Henri, grâce à toi, devient breton ! Degemer mat, Henri, bienvenue !
Chapeau bas Delphine sur tes talents méconnus et que tu caches d’ailleurs avec beaucoup d’application. Et pourtant !. J’entendais encore la semaine dernière Paul et Michel, je veux dire Paul Bocuse et Michel Troisgros, dire en toute simplicité : « Qui n’a jamais goûté la salade tomate mozzarella basilic de Delphine n’a jamais connu la félicité suprême! »
Enfin Delphine, te concernant, je voudrais évoquer l’aviateur Henri Guillaumet. Toi, c’est presque tous les mois, non pas pour le courrier postal mais pour retrouver ton cher Henri, que tu traverses l’Atlantique en surmontant ta peur et les turbulences, serrant, tétanisée, les bras des fauteuils et la main des hôtesses de l’air, tant tu as peur de l’avion ! Oui, Delphine, « ce que tu as fait aucune bête ne l’aurait fait ».
Chapeau bas Henri et Delphine !
Et puisque vous voici enfin officiellement unis, je voudrais simplement vous dire la joie toute bolivarienne que nous avons d’être avec vous ce soir, notre émotion aussi de partager cela avec vous et avec vos amis, qui sont aussi les nôtres.
Et n’oubliez pas : La pareja unida, nunca sera vencida !
Mais attention : la lucha continua !
Et enfin pour finir et à partir de maintenant: Ni un paso atras !
DISCOURS DE JEAN-MARIE GUILLERMOU
Mon cher Henri,
Ma chère Delphine,
Mesdames et Messieurs, chers amis, queridos amigos,
Je me disais que parler après Henri c’est un peu comme évoquer la cascade du bois de Boulogne après le salto Angel mais enfin… face à un tel évènement historique, celui du mariage de Henri et de Delphine, Mesdames et Messieurs force est de mettre chapeau bas !
Chapeau bas d’abord devant tes discours, Henri… Certes ils ne durent pas 6h et plus, comme ceux d’un certains Hugo (pas Victor), mais tu as le don de toujours trouver le mot juste, la citation qui fait mouche, la parole qui émeut et l’humour qui frappe l’esprit. Bref ce qui manque généralement, en plus du temps, à ceux dont tu fus le nègre infatigable et auxquels je me flatte d’avoir appartenu !. Je parle à l’imparfait mais pas le moindre doute ne planera sur mon speech de ce soir, hélas !...
Je me rappelle ainsi commencer à Caracas devant un parterre d’officiels mon premier discours en espagnol, que tu m’avais donc préparé, en expliquant que j’espérais être capable de comprendre dans six mois ce que j’étais en train de lire !
Ou bien, devant le gratin de Caracas médusé, expliquer tout le bien que je pensais de l’utilisation du fil dentaire dans la confection des maillots de bains des jeunes filles vénézuéliennes...
Cela ne s’oublie pas !!
Chapeau bas Henri à ton côté aventurier, tu as de qui tenir il est vrai et à côté de toi Humbolt n’est pas grand chose !
Ne peuvent hélas comprendre ici que ceux qui, comme nombre d’entre nous ce soir, ont dû faire face avec courage, vaillance et souvent abnégation à la moiteur infernale de la jungle amazonienne dans laquelle tu nous entraînais. Ces expéditions, c’était à la fois la Mission Citroën et ta Croisière verte.
Et nous,
• menacés de toutes parts par les loutres et les tortues mata-mata, par les piranhas que tu nous forçais à pêcher, par ces migales et ces grenouilles mortelles qui nous poursuivaient,
• traversant sous l’attaque persistante de moustiques kamikazes des torrents tumultueux ou des lagunes recouvertes de mangrove hostile où il fallait se baisser à chaque branche dans nos pirogues effilées et à l’équilibre ô combien instable,
• là enfin où la main de l’homme n’avait quasiment jamais mis le pied,
• escalant des cascades du haut desquelles certains d’entre nous n’hésitaient pas à se jeter dans le vide pour échapper à la torpeur de la chaleur tropicale tandis que d’autres subissaient la torture des massages des jacuzzi géants des chutes d’eau frémissante,
• naviguant la nuit à la lueur des yeux des crocodiles et criant avec les piranhas qui giclaient dans les pirogues
nous risquions nos vies à chaque pas, à chaque coup de rame, menacés de noyade dans chaque rivière, nos peaux meurtries à vif par la brûlure des coups de soleil et de la prétendue lithothérapie des rochers réchauffés sur lesquels nous nous allongions un peu pour tenter en vain de récupérer…
Et quand, par miracle, nous arrivions à revenir indemnes le soir au campement, il nous fallait encore subir l’absorption de breuvages aux noms étranges comme caipirinha ou autres Taittinger et déjà subir tes discours dans lesquels tu nous distribuais avec une très grande cruauté et selon un scénario bien rôdé une série de cartons jaunes ou rouges retraçant sans pitié nos performances de la journée…
Et pauvres de nous comme ô combien de marins, combien de capitaines qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, nous revenions à chaque fois pacifiés et émus des rencontres que tu organisais, avec une nature époustouflante et avec des amis choisis avec qui nous partagions le bonheur précieux et le luxe inouï de ces moments uniques.
Ce que tu nous as fait subir, Henri reste à jamais gravé dans nos cœurs et j’ai bien peur que tu profites honteusement du fait que cela, nous ne pourrons jamais te le rendre !!
Chapeau bas, Henri !
Chapeau bas aussi à Delphine !
Delphine, je veux saluer en toi l’esprit conquistador bolivarien. Tous les quasi-guérilleros que nous sommes devenus sous l’influence de Henri, connaissent le mot célèbre du Libertador qui disait :
"Si la nature s'oppose à nos desseins nous la combattrons et nous ferons en sorte qu'elle nous obéisse".
Eh bien Delphine ton opiniâtreté est aujourd’hui récompensée, le bel Henri tombe enfin dans tes filets et ce fut de la pêche au gros !... Delphine, il y a en toi à la fois du pêcheur d’Islande et du corsaire breton !. Contrairement au Libertador dont la lutte a plutôt fini en eau de boudin, ce combat de titan toi tu l’as gagné et ton triomphe aujourd’hui resplendit à jamais au firmament de ta gloire éternelle.
Et voila, qu’en plus, Henri, grâce à toi, devient breton ! Degemer mat, Henri, bienvenue !
Chapeau bas Delphine sur tes talents méconnus et que tu caches d’ailleurs avec beaucoup d’application. Et pourtant !. J’entendais encore la semaine dernière Paul et Michel, je veux dire Paul Bocuse et Michel Troisgros, dire en toute simplicité : « Qui n’a jamais goûté la salade tomate mozzarella basilic de Delphine n’a jamais connu la félicité suprême! »
Enfin Delphine, te concernant, je voudrais évoquer l’aviateur Henri Guillaumet. Toi, c’est presque tous les mois, non pas pour le courrier postal mais pour retrouver ton cher Henri, que tu traverses l’Atlantique en surmontant ta peur et les turbulences, serrant, tétanisée, les bras des fauteuils et la main des hôtesses de l’air, tant tu as peur de l’avion ! Oui, Delphine, « ce que tu as fait aucune bête ne l’aurait fait ».
Chapeau bas Henri et Delphine !
Et puisque vous voici enfin officiellement unis, je voudrais simplement vous dire la joie toute bolivarienne que nous avons d’être avec vous ce soir, notre émotion aussi de partager cela avec vous et avec vos amis, qui sont aussi les nôtres.
Et n’oubliez pas : La pareja unida, nunca sera vencida !
Mais attention : la lucha continua !
Et enfin pour finir et à partir de maintenant: Ni un paso atras !
Mon mariage le 21 mars 2008 avec Delphine Vos
MARIAGE DE DELPHINE VOS ET HENRI-JACQUES CITROËN
RECEPTION AU POLO DE PARIS
le 21 mars 2008
Discours d’Henri-Jacques
Sur une jolie plage de Bretagne, la marée est haute ou, peut-être, basse. Une petite fille joue dans le sable avec son frère. Elle rie. Elle joue avec son seau et son râteau. Un petit garçon s’approche et lui propose de faire des pâtés avec elle. Elle accepte. Sa vie vient de changer.
« Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne l’attend pas », dit l’écrivain Tahar Ben Jelloun.
La petite fille, c’est Delphine, le frère c’est Frédéric, le petit garçon c’est Eric Béhard.
Les années passent et, chaque été, Frédéric et Delphine retrouvent Eric sous les pavés. Pardon, sur la plage pour ceux qui n’ont pas vécu Mai 68.
Un jour, Eric, devenu adulte, invite Delphine et Frédéric au Venezuela où il vit depuis longtemps. Sur son grand voilier, il les emmène sur l’archipel paradisiaque de Los Roques. Sur une des îles, écrasées par le soleil, il retrouve un ami, Carlos Valedon et tous sympathisent.
Carlos, avocat connu, a beaucoup d’amis et, parmi eux, ou plutôt, parmi elles, une personne : Marieugénie Cruz.
Marieugénie se rend en France et, suivant la recommandation de Carlos Valedon, contacte Delphine et Frédéric, qui deviennent ses amis. Fin du premier épisode.
Deuxième épisode. Marieugénie a été mon assistante à mes débuts professionnels et je l’avais perdue de vue. En 1998, mille neuf cent nonante huit, pour que mon témoin Walter, qui est suisse, comprenne, je la retrouve par hasard et nous nous racontons nos vies. Elle, à la recherche de l’homme parfait et moi de la femme idéale. Je lui décris la femme de mes rêves. Elle m’écoute avec attention puis me dit, avec une grande assurance : je peux te présenter cette femme idéale car je la connais ! Elle vit à Paris.
Donne-moi vite son numéro de téléphone car je pars pour la France dans quelques jours. Pas de chance, elle ne retrouve pas le numéro de téléphone ! Dit-elle ! Je retourne en France en mars et toujours pas de téléphone. Voyage suivant en juin : enfin elle me donne le téléphone !
J’appelle la belle inconnue. Voix sympathique, ton accueillant. Elle me donne un rendez-vous pour le lendemain au Barclays, au Rond-Point des Champs-Elysées. Mais, pourquoi me donne-t-elle un rendez-vous devant une banque, me dis-je ? En fait, c’était le bar Barclays.
J’arrive. Je la vois. Elle me sourit et je me dis : Marieugénie m’a bien compris ! En plus, cela rime. Elle me plait bien, cette nana. Même beaucoup. Elle a l’air intelligente, elle est journaliste (j’aime bien les journalistes car ils sont curieux et jouent avec les mots), elle est jolie, elle est élégante, elle a l’air décidé avec son look d’exécutive un peu « chienne de garde ». Sortons vite le manuel du séducteur ! Je crois que je lui ai un peu plu ce jour-là.
Il a fallu que j’attende une semaine avant de la revoir car elle partait pour un long weekend. Trop longue cette attente. Enfin, diner dans un joli restaurant. Cette fois, j’ai appliqué le traité du séducteur déterminé. Notre histoire dure depuis presque 9 ans.
Certains font connaissance, se plaisent et se marient deux mois après ! Nous, il nous a fallu 9 ans.
Mais avoir attendu 9 ans comporte un énorme avantage : nous ne serions pas si nombreux ce soir, nous n’aurions pas la chance et le plaisir d’être si bien entourés lors de cette célébration, si nous nous étions mariés au début de nos amours. En effet, pendant ces 9 années, des amitiés nouvelles, solides, se sont créées, en particulier au Venezuela, et la plupart de ces amis sont ici ce soir. Se trouve, en particulier, la « dream team » de nos expéditions !
- Pascale Aublin, l’amoureuse de l’Asie ;
- Susanne et Eric Doulat, l’alliance franco-allemande parfaite ;
- Christine et Michel Fourré, toujours si chaleureux mais soyez gentil avec lui car il a été champion d’Europe de karaté !
- Martine et Jean-Marie Guillermou, toujours contents et si hospitaliers,
- Jean-Michel Gires, le maître de l’environnement et des reflets pris en photo,
- Evelyne et Jean-Marie Hilaire, la bonne humeur et la générosité en personne !
- Sophie et Elias Kassis, la gentillesse personnifiée,
- Martine et Pierre-Jean Vandoorne, des passionnés de l’Amérique Latine et des animateurs hors pair ; Pierre-Jean nous a virtuellement marié lors d’une fête à Caracas lorsqu’il y était ambassadeur mais il parait que cela ne valait pas !
Je regrette que mon ami Laurent Aublin, qui nous a reçu avec tant de délicatesse et d’élégance, avec sa chère Pascale, dans sa résidence de l’Ambassade à Bangkok, soit absent mais il est, hélas, atteint d’une maladie très grave qui me fend le coeur.
Avec ces amis, nous avons partagé tant de moments de plaisir, d’émotions, dans les diners en ville, les réceptions à l’Ambassade, sur les plages et, en particulier, lors de nos expéditions dans la Nature vierge et magnifique du Venezuela ! Avec certains, nous avons vécu des moments de grandes tensions lors de tous ces événements politiques déclenchés par la Révolution bolivarienne : je pense en particulier à nos ambassadeurs Laurent Aublin et Pierre-Jean Vandoorne, et aux président successifs de Total Venezuela, Jean-Michel Gires, Jean-Marie Guillermou et Georges Buresi, mes amis tous présents ce soir avec leurs chères épouses Marie-Hélène, Martine et Annie. Annie, la gentillesse tranquille.
A propos, bon anniversaire, Marie-Hélène ! On va s’occuper de toi dans un instant …
Trois nouveaux amis rencontrés à Paris. Je salue la présence de Marie Sénéchal, mon avocate favorite, pleine d’humour et de vie, qui a accepté d’être ce soir la maitresse de cérémonie, et de son cher Jean-Michel Riera, photographe et grand connaisseur des mondes rarement fréquentés par le commun des mortels. Et aussi celle de Rodolphe Juy-Birman, un redoutable procureur qui déborde d’humour !
Merci à Nuria Béhard, la promotrice du bikini, elle vous expliquera, et à Titina Valedon, la reine du bijou, elle vous expliquera aussi, et à Guadalupe Voegeli, l’épouse de mon témoin, d’être parmi nous.
Je salue la présence des Piltant, Léa et Henri, les princes de l’immobilier, des amis qui ont vécu longtemps au Venezuela, et que j’ai retrouvés à Paris au cours de ces fameuses 9 années.
Merci à mon ami Gilles de Juvigny d’être venu, lui qui dirige l’entreprise des engrenages créé à l’origine par mon grand-père André Citroën en 1901.
Je salue la présence de Laurence Duval, une de mes conseillères sentimentales, et de son mari Lionel, et aussi celle d’Arnaud Nourry, qui inonde le monde de livres. Il vous expliquera.
Je regrette l’absence, ce soir, de mes grands amis, restés au Venezuela : mes conseillères sentimentales Maria Antonia Dolman, Lucy Keme et Virginia Vivas et ceux que je considère comme des frères : Philippe Toledano, Alexis Matheus et Maximo Dolman. Mes amis Lellouche. Les Debertrand qui n’ont pas pu venir de Lybie. Et aussi mes chers Tom et Gloria Ronai, qui résident aux Etats-Unis. Je regrette l’absence de mon amie Francine Dubédat retenue dans sa chère Alsace et de Marc-Olivier Laurent, mon compagnon d’études qui a été mon modèle intellectuel ! Et bien sûr de Marieugénie Cruz qui m’a fourni LE numéro de téléphone qui a tout changé.
L’enfant qui sommeille en moi a été fasciné par une rencontre avec quelqu’un ici présent : il s’agit de Michel Bernard, un ancien du GIGN qui a participé à toutes les opérations que vous avez pu suivre dans les médias et qui a eu le privilège de côtoyer, dangereusement, le commandant Massoud dans les montagnes de l’Afghanistan. Le pauvre Michel, je le harcèle de questions sur la vie, la mort, la cruauté, le courage, les techniques de combat, et comme il aime converser, il me répond. Merci d’être venu avec ta chère épouse Patricia que tu aimes depuis ton enfance !
Merci à tous ces amis d’être venus ! Que ceux qui n’ont pas été mentionnés me pardonnent. Je ne vous connais pas tous mais ce sera chose faite à la fin de cette fête.
Quel plaisir aussi de retrouver tous ces membres de ma famille qui ne se regroupent que trop rarement !
La présence de Suzanne Calmel m’enchante : c’est elle qui a permis à mon père de vivre un veuvage heureux. Cette amie de cœur de mon père, dont la gentillesse est légendaire, est comme une mère pour nous. C’est aussi notre fournisseur attitré de macarons !
Mon père aurait aimé être ici ce soir, lui qui était un fan inconditionnel de Delphine qu’il voulait, ardemment, que j’épouse. J’ai une pensée émue pour ma chère mère, une animatrice hors pair qui adorait ses enfants. Elle me disait toujours : « Avant d’épouser la fille, regarde bien comment est sa mère ». J’ai regardé et je peux vous dire qu’elle est très bien la belle-mère, chère Marie-Pierre ! Une jeunesse de corps et d’esprit qui fait plaisir !
J’ai une pensée pour le père de Delphine, Jacques, qui était un bon vivant et qui me disait, avec son humour bien particulier : « Mon pauvre ami, quand vous vous marierez, c’est là que vos ennuis commenceront ! ». Bien noté. Si, à partir de lundi prochain, ça ne va pas, je vous appelle les uns et les autres… Et je me plaindrai à mes conseillères sentimentales.
Avec ce mariage, se scelle l’union entre deux familles d’origine hollandaise, les Vos et les Citroën. L’alliance du renard (« vos » en hollandais) et du citron. C’est aussi l’union entre une famille minuscule et une famille nombreuse. La famille Vos n’est, en effet, composée au total que de 5 personnes, 4 filles et un garçon. Pas une personne de plus. Marie-Pierre, Delphine, Frédéric et sa fille Clara, et la cousine Christine, si cultivée, vivante et dynamique, ici présente. Mais aussi, depuis peu, Anne, l’épouse de Frédéric. La famille Citroën, celle qui descend directement d’André Citroën, est proche de la trentaine de membres.
Je salue la présence de mes chers enfants Charles-Henri, Clémentine et Anne-Rosalie, en espérant que le prochain grand rassemblement de la famille et des amis se fera à l’occasion du mariage de l’un d’eux. Je pense aux deux grands car Anne-Rosalie est encore trop jeune ; pourtant, c’est elle la seule qui semble très amoureuse ; son amoureux, Nicolaï, est d’ailleurs ici. Avec mon mariage, j’espère vous montrer la voie.
Je salue la présence de mes chers frères Philippe et Bernard, de Bernard au raffinement dans toute sa splendeur, de ma belle-sœur Victoire, toujours si gentille, et de mes neveux Charles-André, dont j’ai apprécié le calme face aux crocodiles de la jungle vénézuélienne, et de la si mignonne Laeticia pour qui le golf n’a plus de secret.
Je salue mes cousins germains avec qui nous avons partagé une enfance heureuse : André, mon complice de toujours, Jean, le grand collectionneur d’art africain, René avec qui mes conversations ont toujours été infinies, et Claire, dont je me sens très proche depuis une fameuse beuverie en Hongrie quand nous étions adolescents, Jean-Marc Péquignot le mari sympa de Claire, et ma chère nièce Donine de Saint-Sauveur, qui est ma confidente de toujours.
Merci aux Vesval, Babeth, la droguée au chocolat que je satisfais avec des livraisons périodiques de chocolat vénézuélien, et Bruno, le roi des assurances, et aux Mestre, Marie-Hélène et Michel, toujours si agréables et hospitaliers, merci d’être ici ce soir. Merci Tristan, mon neveu et filleul, d’être venu avec ta jolie épouse Y-Lan. Salut à mon neveu Alexandre !
Je salue la présence des témoins de Delphine, Véronique et Nathalie, qui forment un trio infernal de copines coquines et fumeuses invétérées. La première s’est mariée l’année dernière avec Axel, Delphine maintenant, le tour de Nathalie est attendu !
Je remercie mes témoins Chantal Nemes-Mercier et Walter Voegeli de m’accompagner dans le démarrage de cette expédition qu’est le mariage. Chantal, la douceur en personne, est mon amie de toujours ! C’est elle qui produit le vin de Bourgogne servi ce soir ! Walter, qui est venu spécialement du Venezuela, est un « grand suisse » qui est tout simplement mon ami : j’apprécie sa conversation, son goût pour la gastronomie, son sens de l’humour, parfois sarcastique, son dynamisme, sa sympathie et sa relative indiscipline lors de nos expéditions dans les contrées sauvages de l’Amazonie.
Last but not least, je salue la présence de Delphine sans laquelle ce mariage n’aurait pas pu avoir lieu ! Ca c’est une tautologie !
Grâce à elle, j’ai découvert divers univers. J’ai découvert la Bretagne qui n’était pour moi qu’une vue de l’esprit : le nez de la France sur les cartes de la météo qui y signale toujours du mauvais temps et où, par conséquent, personne ne va ! J’ai découvert la bonne bouffe (grâce à ses parents plus que grâce à elle), les vrais apéros à la française et les festins d’huitres. J’ai découvert une fille avec qui c’est un plaisir de voyager car elle est toujours intéressée et contente. C’est une fille qui fait rire et qui aime rire et, en plus, elle apprécie mon humour ! Elle est sportive. C’est une imitatrice hors pair : écoutez-la parler avec l’accent marseillais, elle peut rivaliser avec Jean-Marie Hilaire dont c’est l’accent naturel. C’est une fille intelligente avec qui il est bon de converser.
C’est une fille que tout le monde aime et apprécie. Et si je l’aime, sachez que ce n’est pas pour m’aligner sur la majorité. C’est, tout simplement parce que je l’aime.
« Là où l’on s’aime, il ne fait jamais nuit », dit un proverbe africain.
Merci, Delphine, d’avoir prêté ton râteau et ta pelle à Eric !
RECEPTION AU POLO DE PARIS
le 21 mars 2008
Discours d’Henri-Jacques
Sur une jolie plage de Bretagne, la marée est haute ou, peut-être, basse. Une petite fille joue dans le sable avec son frère. Elle rie. Elle joue avec son seau et son râteau. Un petit garçon s’approche et lui propose de faire des pâtés avec elle. Elle accepte. Sa vie vient de changer.
« Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne l’attend pas », dit l’écrivain Tahar Ben Jelloun.
La petite fille, c’est Delphine, le frère c’est Frédéric, le petit garçon c’est Eric Béhard.
Les années passent et, chaque été, Frédéric et Delphine retrouvent Eric sous les pavés. Pardon, sur la plage pour ceux qui n’ont pas vécu Mai 68.
Un jour, Eric, devenu adulte, invite Delphine et Frédéric au Venezuela où il vit depuis longtemps. Sur son grand voilier, il les emmène sur l’archipel paradisiaque de Los Roques. Sur une des îles, écrasées par le soleil, il retrouve un ami, Carlos Valedon et tous sympathisent.
Carlos, avocat connu, a beaucoup d’amis et, parmi eux, ou plutôt, parmi elles, une personne : Marieugénie Cruz.
Marieugénie se rend en France et, suivant la recommandation de Carlos Valedon, contacte Delphine et Frédéric, qui deviennent ses amis. Fin du premier épisode.
Deuxième épisode. Marieugénie a été mon assistante à mes débuts professionnels et je l’avais perdue de vue. En 1998, mille neuf cent nonante huit, pour que mon témoin Walter, qui est suisse, comprenne, je la retrouve par hasard et nous nous racontons nos vies. Elle, à la recherche de l’homme parfait et moi de la femme idéale. Je lui décris la femme de mes rêves. Elle m’écoute avec attention puis me dit, avec une grande assurance : je peux te présenter cette femme idéale car je la connais ! Elle vit à Paris.
Donne-moi vite son numéro de téléphone car je pars pour la France dans quelques jours. Pas de chance, elle ne retrouve pas le numéro de téléphone ! Dit-elle ! Je retourne en France en mars et toujours pas de téléphone. Voyage suivant en juin : enfin elle me donne le téléphone !
J’appelle la belle inconnue. Voix sympathique, ton accueillant. Elle me donne un rendez-vous pour le lendemain au Barclays, au Rond-Point des Champs-Elysées. Mais, pourquoi me donne-t-elle un rendez-vous devant une banque, me dis-je ? En fait, c’était le bar Barclays.
J’arrive. Je la vois. Elle me sourit et je me dis : Marieugénie m’a bien compris ! En plus, cela rime. Elle me plait bien, cette nana. Même beaucoup. Elle a l’air intelligente, elle est journaliste (j’aime bien les journalistes car ils sont curieux et jouent avec les mots), elle est jolie, elle est élégante, elle a l’air décidé avec son look d’exécutive un peu « chienne de garde ». Sortons vite le manuel du séducteur ! Je crois que je lui ai un peu plu ce jour-là.
Il a fallu que j’attende une semaine avant de la revoir car elle partait pour un long weekend. Trop longue cette attente. Enfin, diner dans un joli restaurant. Cette fois, j’ai appliqué le traité du séducteur déterminé. Notre histoire dure depuis presque 9 ans.
Certains font connaissance, se plaisent et se marient deux mois après ! Nous, il nous a fallu 9 ans.
Mais avoir attendu 9 ans comporte un énorme avantage : nous ne serions pas si nombreux ce soir, nous n’aurions pas la chance et le plaisir d’être si bien entourés lors de cette célébration, si nous nous étions mariés au début de nos amours. En effet, pendant ces 9 années, des amitiés nouvelles, solides, se sont créées, en particulier au Venezuela, et la plupart de ces amis sont ici ce soir. Se trouve, en particulier, la « dream team » de nos expéditions !
- Pascale Aublin, l’amoureuse de l’Asie ;
- Susanne et Eric Doulat, l’alliance franco-allemande parfaite ;
- Christine et Michel Fourré, toujours si chaleureux mais soyez gentil avec lui car il a été champion d’Europe de karaté !
- Martine et Jean-Marie Guillermou, toujours contents et si hospitaliers,
- Jean-Michel Gires, le maître de l’environnement et des reflets pris en photo,
- Evelyne et Jean-Marie Hilaire, la bonne humeur et la générosité en personne !
- Sophie et Elias Kassis, la gentillesse personnifiée,
- Martine et Pierre-Jean Vandoorne, des passionnés de l’Amérique Latine et des animateurs hors pair ; Pierre-Jean nous a virtuellement marié lors d’une fête à Caracas lorsqu’il y était ambassadeur mais il parait que cela ne valait pas !
Je regrette que mon ami Laurent Aublin, qui nous a reçu avec tant de délicatesse et d’élégance, avec sa chère Pascale, dans sa résidence de l’Ambassade à Bangkok, soit absent mais il est, hélas, atteint d’une maladie très grave qui me fend le coeur.
Avec ces amis, nous avons partagé tant de moments de plaisir, d’émotions, dans les diners en ville, les réceptions à l’Ambassade, sur les plages et, en particulier, lors de nos expéditions dans la Nature vierge et magnifique du Venezuela ! Avec certains, nous avons vécu des moments de grandes tensions lors de tous ces événements politiques déclenchés par la Révolution bolivarienne : je pense en particulier à nos ambassadeurs Laurent Aublin et Pierre-Jean Vandoorne, et aux président successifs de Total Venezuela, Jean-Michel Gires, Jean-Marie Guillermou et Georges Buresi, mes amis tous présents ce soir avec leurs chères épouses Marie-Hélène, Martine et Annie. Annie, la gentillesse tranquille.
A propos, bon anniversaire, Marie-Hélène ! On va s’occuper de toi dans un instant …
Trois nouveaux amis rencontrés à Paris. Je salue la présence de Marie Sénéchal, mon avocate favorite, pleine d’humour et de vie, qui a accepté d’être ce soir la maitresse de cérémonie, et de son cher Jean-Michel Riera, photographe et grand connaisseur des mondes rarement fréquentés par le commun des mortels. Et aussi celle de Rodolphe Juy-Birman, un redoutable procureur qui déborde d’humour !
Merci à Nuria Béhard, la promotrice du bikini, elle vous expliquera, et à Titina Valedon, la reine du bijou, elle vous expliquera aussi, et à Guadalupe Voegeli, l’épouse de mon témoin, d’être parmi nous.
Je salue la présence des Piltant, Léa et Henri, les princes de l’immobilier, des amis qui ont vécu longtemps au Venezuela, et que j’ai retrouvés à Paris au cours de ces fameuses 9 années.
Merci à mon ami Gilles de Juvigny d’être venu, lui qui dirige l’entreprise des engrenages créé à l’origine par mon grand-père André Citroën en 1901.
Je salue la présence de Laurence Duval, une de mes conseillères sentimentales, et de son mari Lionel, et aussi celle d’Arnaud Nourry, qui inonde le monde de livres. Il vous expliquera.
Je regrette l’absence, ce soir, de mes grands amis, restés au Venezuela : mes conseillères sentimentales Maria Antonia Dolman, Lucy Keme et Virginia Vivas et ceux que je considère comme des frères : Philippe Toledano, Alexis Matheus et Maximo Dolman. Mes amis Lellouche. Les Debertrand qui n’ont pas pu venir de Lybie. Et aussi mes chers Tom et Gloria Ronai, qui résident aux Etats-Unis. Je regrette l’absence de mon amie Francine Dubédat retenue dans sa chère Alsace et de Marc-Olivier Laurent, mon compagnon d’études qui a été mon modèle intellectuel ! Et bien sûr de Marieugénie Cruz qui m’a fourni LE numéro de téléphone qui a tout changé.
L’enfant qui sommeille en moi a été fasciné par une rencontre avec quelqu’un ici présent : il s’agit de Michel Bernard, un ancien du GIGN qui a participé à toutes les opérations que vous avez pu suivre dans les médias et qui a eu le privilège de côtoyer, dangereusement, le commandant Massoud dans les montagnes de l’Afghanistan. Le pauvre Michel, je le harcèle de questions sur la vie, la mort, la cruauté, le courage, les techniques de combat, et comme il aime converser, il me répond. Merci d’être venu avec ta chère épouse Patricia que tu aimes depuis ton enfance !
Merci à tous ces amis d’être venus ! Que ceux qui n’ont pas été mentionnés me pardonnent. Je ne vous connais pas tous mais ce sera chose faite à la fin de cette fête.
Quel plaisir aussi de retrouver tous ces membres de ma famille qui ne se regroupent que trop rarement !
La présence de Suzanne Calmel m’enchante : c’est elle qui a permis à mon père de vivre un veuvage heureux. Cette amie de cœur de mon père, dont la gentillesse est légendaire, est comme une mère pour nous. C’est aussi notre fournisseur attitré de macarons !
Mon père aurait aimé être ici ce soir, lui qui était un fan inconditionnel de Delphine qu’il voulait, ardemment, que j’épouse. J’ai une pensée émue pour ma chère mère, une animatrice hors pair qui adorait ses enfants. Elle me disait toujours : « Avant d’épouser la fille, regarde bien comment est sa mère ». J’ai regardé et je peux vous dire qu’elle est très bien la belle-mère, chère Marie-Pierre ! Une jeunesse de corps et d’esprit qui fait plaisir !
J’ai une pensée pour le père de Delphine, Jacques, qui était un bon vivant et qui me disait, avec son humour bien particulier : « Mon pauvre ami, quand vous vous marierez, c’est là que vos ennuis commenceront ! ». Bien noté. Si, à partir de lundi prochain, ça ne va pas, je vous appelle les uns et les autres… Et je me plaindrai à mes conseillères sentimentales.
Avec ce mariage, se scelle l’union entre deux familles d’origine hollandaise, les Vos et les Citroën. L’alliance du renard (« vos » en hollandais) et du citron. C’est aussi l’union entre une famille minuscule et une famille nombreuse. La famille Vos n’est, en effet, composée au total que de 5 personnes, 4 filles et un garçon. Pas une personne de plus. Marie-Pierre, Delphine, Frédéric et sa fille Clara, et la cousine Christine, si cultivée, vivante et dynamique, ici présente. Mais aussi, depuis peu, Anne, l’épouse de Frédéric. La famille Citroën, celle qui descend directement d’André Citroën, est proche de la trentaine de membres.
Je salue la présence de mes chers enfants Charles-Henri, Clémentine et Anne-Rosalie, en espérant que le prochain grand rassemblement de la famille et des amis se fera à l’occasion du mariage de l’un d’eux. Je pense aux deux grands car Anne-Rosalie est encore trop jeune ; pourtant, c’est elle la seule qui semble très amoureuse ; son amoureux, Nicolaï, est d’ailleurs ici. Avec mon mariage, j’espère vous montrer la voie.
Je salue la présence de mes chers frères Philippe et Bernard, de Bernard au raffinement dans toute sa splendeur, de ma belle-sœur Victoire, toujours si gentille, et de mes neveux Charles-André, dont j’ai apprécié le calme face aux crocodiles de la jungle vénézuélienne, et de la si mignonne Laeticia pour qui le golf n’a plus de secret.
Je salue mes cousins germains avec qui nous avons partagé une enfance heureuse : André, mon complice de toujours, Jean, le grand collectionneur d’art africain, René avec qui mes conversations ont toujours été infinies, et Claire, dont je me sens très proche depuis une fameuse beuverie en Hongrie quand nous étions adolescents, Jean-Marc Péquignot le mari sympa de Claire, et ma chère nièce Donine de Saint-Sauveur, qui est ma confidente de toujours.
Merci aux Vesval, Babeth, la droguée au chocolat que je satisfais avec des livraisons périodiques de chocolat vénézuélien, et Bruno, le roi des assurances, et aux Mestre, Marie-Hélène et Michel, toujours si agréables et hospitaliers, merci d’être ici ce soir. Merci Tristan, mon neveu et filleul, d’être venu avec ta jolie épouse Y-Lan. Salut à mon neveu Alexandre !
Je salue la présence des témoins de Delphine, Véronique et Nathalie, qui forment un trio infernal de copines coquines et fumeuses invétérées. La première s’est mariée l’année dernière avec Axel, Delphine maintenant, le tour de Nathalie est attendu !
Je remercie mes témoins Chantal Nemes-Mercier et Walter Voegeli de m’accompagner dans le démarrage de cette expédition qu’est le mariage. Chantal, la douceur en personne, est mon amie de toujours ! C’est elle qui produit le vin de Bourgogne servi ce soir ! Walter, qui est venu spécialement du Venezuela, est un « grand suisse » qui est tout simplement mon ami : j’apprécie sa conversation, son goût pour la gastronomie, son sens de l’humour, parfois sarcastique, son dynamisme, sa sympathie et sa relative indiscipline lors de nos expéditions dans les contrées sauvages de l’Amazonie.
Last but not least, je salue la présence de Delphine sans laquelle ce mariage n’aurait pas pu avoir lieu ! Ca c’est une tautologie !
Grâce à elle, j’ai découvert divers univers. J’ai découvert la Bretagne qui n’était pour moi qu’une vue de l’esprit : le nez de la France sur les cartes de la météo qui y signale toujours du mauvais temps et où, par conséquent, personne ne va ! J’ai découvert la bonne bouffe (grâce à ses parents plus que grâce à elle), les vrais apéros à la française et les festins d’huitres. J’ai découvert une fille avec qui c’est un plaisir de voyager car elle est toujours intéressée et contente. C’est une fille qui fait rire et qui aime rire et, en plus, elle apprécie mon humour ! Elle est sportive. C’est une imitatrice hors pair : écoutez-la parler avec l’accent marseillais, elle peut rivaliser avec Jean-Marie Hilaire dont c’est l’accent naturel. C’est une fille intelligente avec qui il est bon de converser.
C’est une fille que tout le monde aime et apprécie. Et si je l’aime, sachez que ce n’est pas pour m’aligner sur la majorité. C’est, tout simplement parce que je l’aime.
« Là où l’on s’aime, il ne fait jamais nuit », dit un proverbe africain.
Merci, Delphine, d’avoir prêté ton râteau et ta pelle à Eric !